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    (ATTENTION IMAGES DIFFICILES)

    ELEVAGE INSALUBRE 

    (Lien pour la pétition demandant la fermeture de cet élevage insupportable)

    Mettons fin au supplice des cochons d’un élevage du Finistère !


    À M. Pascal LELARGE
    Préfet du Finistère
    Et M. Patrick DEHAUMONT
    Directeur de la DGAL (Direction générale de l'alimentation)

     

    L214 révèle le supplice de centaines d’animaux dans un élevage du Finistère près de Quimper.

    Comme dans 95% des cas, les cochons sont élevés sur un sol en béton, sans accès à l’extérieur. Ils naissent de mères enfermées dans des cages dans lesquelles elles ne peuvent se retourner, puis sont entassés dans des enclos pour être engraissés.

    En plus d’être soumis à ces pratiques industrielles courantes, les cochons subissent ici la négligence la plus totale : forcés à vivre au milieu des cadavres de leurs congénères en putréfaction ou leurs ossements, les cochons de cet élevage intensif survivent dans un environnement répugnant. L’élevage est de toute évidence hors de contrôle des services vétérinaires du Finistère.
    Des toiles d’araignées barrent l’accès à certaines salles de l’élevage où vivent pourtant de nombreux animaux. Visiblement, l’éleveur ne se rend que rarement dans cette partie de l’élevage où les animaux sont livrés à eux-mêmes, nourris automatiquement.

    Dans les salles de maternité, des truies voient leurs petits mourir sous leurs yeux, impuissantes dans leurs cages.

    Face à ces conditions de vie intolérables pour les animaux, demandons aux autorités la fermeture immédiate de cet élevage insalubre.

    Nous comptons sur vous pour convaincre le Préfet du Finistère de faire fermer cet élevage au plus vite.

    Merci de votre soutien !

     

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    HÉLÈNE GATEAU - EXPERT VÉTÉRINAIRE - Son témoignage, par écrit

    PARIS, le 13 Mars 2017


    Les images tournées dans cet élevage industriel breton sont insoutenables.
    Les bâtiments sont vétustes, mais aussi totalement insalubres.
    Dans les différents ateliers, et plus particulièrement pour les porcs à l’engraissement, les animaux sont livrés à eux-mêmes. Les animaux vivants sont hagards, maigres, blessés, malades, affaiblis voire agonisants. Ils partagent leur aire de « vie » avec des cadavres en état de putréfaction. La présence d’ossements porcins dans le bâtiment laisse imaginer le pire : le cannibalisme pour assouvir la faim dont ces animaux ont l’air de souffrir.


    Au sein de la maternité, la coupe de queue relativement récente sur les porcelets montre qu’il y a toujours de l’activité au sein de cet élevage. Pourtant le sol est jonché de matières organiques inqualifiables, dans lesquelles les porcelets évoluent.
    Dans les ateliers d’engraissement, l’accumulation de toiles d’araignées et de poussières témoignent d’une absence totale de ventilation et d’aération, mais aussi de l’absence humaine pour contrôler l’état des animaux.
    Ce sont des conditions sanitaires extrêmes et inadmissibles, alors que les élevages industriels de porcs avancent toujours comme arguments l’hygiène de leur mode d’élevage et la sécurité alimentaire pour les consommateurs. Ici, le risque de transmission de dangers ayant un impact sur la santé animale, mais aussi sur la santé humaine, est maximal.


    Les règles d’utilisation et de conservation des spécialités pharmaceutiques vétérinaires sont totalement absentes (pas de pharmacie de stockage / péremption des médicaments / zones de ponction sur les flacons sales / pas de gestion des aiguilles usagées …)
    Il est évident que cet élevage est à l’abandon et je ne veux pas juger personnellement l’éleveur dont on ne connaît pas la vie, les difficultés qu’il rencontre et on ne peut qu’imaginer une vraie détresse humaine quand on voit les conditions dans lesquelles ces animaux sont « élevés ».
    Mais alors que font les autorités et les services vétérinaires ? Comment de telles conditions peuvent même se produire ? Vu l’état des bâtiments et des animaux, la situation n’est pas récente. Comment peut-on laisser des animaux, des êtres vivants, à la charge d’un éleveur visiblement dépassé ?

    Les visites sanitaires en élevage porcin sont obligatoires, mais à quand remonte la dernière visite de cet élevage ? Ces visites sont-elles assez fréquentes et suivies de mesures concrètes ?
    Beaucoup de questions qui restent sans réponse à l’heure actuelle et qui conduisent à cette maltraitance et souffrance animale abjecte, qui peut avoir de graves répercussions sur la santé humaine.

    De telles conditions d’élevage, bien qu’extrêmes, sont le reflet d’une non-considération des animaux d’élevage comme des êtres vivants, doués de sensibilité, mais comme des outils de production.
    C’est une dérive propre aux élevages industriels, où les animaux sont considérés par « lots » et non comme des individus à part entière.

     

     

    J'ai publié cet article, non pas pour que vous arrêtiez de manger de la viande, mais pour que vous agissiez, pour avoir des conditions d'élevage décentes.

    Il en va de la santé des animaux, mais aussi de la vôtre. Que mangez vous si vous achetez de la viande provenant de cet abattoir, sans le savoir ?

    Si j'en mangeais encore, je ne voudrais pas consommer des animaux traités de la sorte, c'est vraiment abusif et écœurant. 

    Je compte sur vous, pour faire en sorte de ne plus voir cela, JAMAIS.

    C'est vraiment une honte !!!

     

     

     


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  • Petit déjeuner gourmand ce samedi

     

    Bon week-end à tous 

     

    Pétales de blé complet, framboises, kiwi, 3 abricots secs, amandes, cannelle, rapadura.

    Et une boisson, chicorée/ café et une goutte de lait de soja.....

     

     

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    Plus d'un an déjà...

     

     

    Bienvenue à tout le monde !

     

    Mon blog a passé son premier anniversaire, il a commencé par mes débuts dans le végétarisme et le cru. J'ai essayé au fil des jours de vous faire partager ma nouvelle expérience, et des recettes de cuisine, ainsi que des recettes beauté et bien-être. J'ai été moins présente ces derniers temps, mais j'avais beaucoup de choses à faire et le temps passe trop vite....

     

    Cette année 2017, je continue mon action pour essayer, sans militer, de promouvoir le bien-être animal. Cela peut paraître utopique, mais chaque geste compte.

    Mon alimentation tend vers le 100% végétal, j'y suis presque et un jour ce cap sera franchi.

    Pas de pression, pas de stigmatisation, je vais à petit pas et mon entourage ne me regarde pas bizarrement. Au bout d'un an, je leur ai montré que j'étais mieux dans ce mode de vie, donc ils me respectent, tout comme je les respecte.

    On essaie pas de changer les gens ou de les rallier à notre point de vue en les pointant du doigt, seul l'exemple, le dialogue et la tolérance font réfléchir.

     

    J'ai remarqué par contre, que je devenais très sensible aux images, aux films traitant de l'élevage intensif et des méthodes d'abattage, souvent mise en avant ces derniers temps.

    Parfois j'ai du mal à me trouver face au rayon boucherie, (lorsque j'accompagne des amies en courses par exemple) c'est parce que je sais ce qu'il y a derrière - et mon empathie fait le reste.

    En ce qui concerne le "plus" de ce mode de vie, je peux dire que mes allergies ont complètement disparu (chats, pollens, graminées) ainsi que les crises d’asthme qui les accompagnaient. Ceci est pour moi une révélation et une révolution happy, car j'en souffrais depuis environ 1/2 siècle

    Je digère également bien mieux et ma silhouette s'est affinée. Bon pas de quoi changer toute ma garde robe, car après 55 ans, il est plus difficile de changer. Mais se sentir mieux dans sa peau, procure un sentiment de joie, et la vie est plus agréable.

    Le moral est également bien meilleur et je suis plus ouverte aux autres. 

    J'ai réduit drastiquement voire supprimé le sel dans certaines recettes, (ainsi que le sucre mais ça je le faisais déjà auparavant). Je suis un bec salé, donc pas de privation.

    J'ai découvert des tonnes de recettes sans gluten, sans œufs, sans lait, qui sont juste à tomber... Des recettes avec des légumes, des légumineuses et céréales complètes, bref j'ai revu toute ma façon de cuisiner - sans AUCUN manque, ni privation. Au contraire...

    En devenant végétarien, ou végétalien, on redécouvre le goût des aliments, on boycotte les supermarchés, leurs produits transformés et franchement bourrés de toutes sortes de saletés..

    J'ai également supprimé les produits d'entretien et les cosmétiques industriels, je fais tout moi-même. C'est super économique et ma peau est ravie ! En plus ça prend 5 mn à faire pour les produits d'entretien, et pour les cosmétiques environ 30 mn pour certaines recettes plus élaborées. Rien de compliqué donc...

    Je suis réellement heureuse d'avoir décidé de révolutionner ma vie depuis un an, la seule chose que je regrette, c'est de ne pas l'avoir fait plus tôt. Mais j'ai encore de longues années devant moi, et je sais qu'elle seront plus vertes, tournées vers le respect de la nature et le développement personnel.

    J'ai également découvert le minimalisme et je trouve que cela nous remet un peu les idées en place, car à force de courir pour acheter le dernier PC, Iphone ou jeu à la mode, on oublie le monde réel. On oublie aussi de vivre pour soi, avec la nature et les choses vraiment importantes.

    Le fait de se débarrasser de ce que l'on garde - juste pour se rassurer et "au cas où", qui ne font que nous polluer la tête et notre espace vital - fait vraiment du bien et nous rend plus zen.

     

    Voilà cette réflexion est terminée, j'ai mis un an pour parvenir à mettre totalement en place ces différentes pistes d'action. Je n'ai pas encore atteint le niveau auquel je veux arriver, il y a encore du boulot, mais je travaille dessus.

    Si cela vous intéresse, et que vous avez des questions n'hésitez pas, je vais essayer de revenir plus régulièrement.

    Prenez toujours soin de vous !

    Célia

     

    Plus d'un an déjà...

     

     

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